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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 21:57

1 = Dans le catalogue de l'exposition

       "Min Jung-Yeon, le dessin est le devenir" 

      au Musée d'art moderne de Saint-Etienne métropole :



      Ming 1

 

Exposition jusqu'au 30 septembre 2012

 

"...Peinture et dessin, l’œuvre de Jung-Yeon Min est riche d’un monde étrange qui mêle références biologiques, végétales, animales et humaines pour instruire une esthétique où le corps, s’il n’est pas explicite, opère notamment comme vecteur libératoire du geste créateur, un substitut à l’excès de contrôle et au blocage respiratoire. Ce qui distingue la démarche de l’artiste est la façon dont celle-ci envisage l’un et l’autre de ces deux modes, tout à la fois individuellement et en complémentarité. Alors qu’elle attend du dessin qu’il l’entraîne à l’invention de la forme de sorte à constituer comme un catalogue de figures possibles au regard de l’espace, de la structure, du temps, de la couleur, etc., la peinture est le prétexte à toutes sortes de compositions qui mettent en jeu les éléments de ce vocabulaire. L’un est empirique, ouvert à toutes les surprises et à toutes les rencontres ; l’autre est plus construit, plus mental, et réclame à l’artiste de faire des choix..." 

 

 

2 = Dans le numéro de Semaine, 25.12, du 22 juin 2012,

       en accompagnement de l'exposition :

       "COMBAS/KIJNO - via crucis, la peinture à quatre mains", 

       à la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains (74)

 

Combas-1.jpg Combas-2.jpg

 

Exposition jusqu'au 7 octobre 2012

 

"...Pour inattendue qu’elle soit, la rencontre entre Combas et Kijno tient de celles, surréalistes, qu’affectionnait et que recommandait Breton à ses troupes. Il parlait à cet effet d’« association à fonctionnement symbolique ». S’il y a symbole ici, c’est bien celui qui réunit les deux artistes : la même passion pour la peinture. Il n’est plus temps de rappeler leur aventure respective, l’histoire s’en est chargée depuis belle lurette et leur nom est associé à certaines des mouvances qui ont façonné l’art contemporain des cinquante dernières années. Mieux vaut s’attarder, sinon s’interroger sur ce qui a motivé les deux artistes à jouer le jeu de la peinture à quatre mains (...)

 

Ce Chemin de croix, Kijno dit l’avoir voulu « comme un chant funèbre de ce que nous avons vécu au XXe siècle. » Avec son lot de monstruosités et de violences. Avec cette souffrance éprouvée pour la misère du monde. Pour Combas comme pour lui, un tableau n’est pas un objet quelconque de décoration mais « un ex-voto pour exorciser les douleurs de l’homme. » Que la peinture ait trouvé avec eux l’occasion d’une telle régénération est le signe de sa parfaite vitalité. Le format monumental des quatorze stations peintes par Combas et Kijno s’offre ainsi à voir tout à la fois comme un immense manifeste et comme un pur poème. Redisons-le : une rencontre au sommet de l’esprit."

 

3 = Dans la revue (art absolument), n° 48, juillet-août,

       entretien avec : " Miguel Chevalier - L'art umlérique

       ou la possibilité d'autres mondes"

  

art-absolument-1.jpgart-absolument-2.jpg

 

"...Installé à Ivry-sur-Seine, l’imposant atelier qu’occupe Miguel Chevalier - La Fabrika - s’offre à voir comme un laboratoire futuriste entièrement dédié aux arts numériques. L’artiste qui y travaille épaulé par une petite équipe dévouée à sa cause invite le visiteur à y découvrir tout ce qu’on peut créer à partir des logiciels spécialement conçus à cet effet : un grand herbier lettriste, des jardins virtuels interactifs, des installations lumineuses, des sculptures imprimées en 3D, des tirages photographiques, etc. Quelque chose de la possibilité d’autres mondes est ici à l’œuvre qui excite et interroge tout à la fois le regard. Tout semble être allé si vite depuis près de trente ans que Miguel Chevalier a commencé à explorer ce domaine qu’il convenait de l’arpenter de nouveau avec lui. Rencontre."   

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 21:40

Textes de :

 

- Michel Natier, directeur du musée de Louviers, "Je peins de la peinture"

 

- Philippe Piguet, commissaire de l'exposition, "Viallat, l'alchimie dela peinture"

 

Catalogue édité par : musée de Louviers / éditions point de vues, Rouen

 

 

Viallat-copie-1.jpg

 

"

A première vue, rien ne ressemble plus à une exposition de Viallat qu’une autre exposition de Viallat. A première vue, seulement car la peinture n’est jamais l’affaire d’un simple coup d’œil. Du moins, la bonne peinture, la belle peinture. Celle qui résiste. Au temps et au regard. Celle qui s’impose à eux dans le déploiement de sa découverte et de sa surprise. Or, justement, la peinture de Claude Viallat possède cette rare qualité de toujours déjouer l’attente et finalement de délivrer à chaque fois quelque chose d’imprévu, au sens le plus fort de ce terme. A bien regarder cette peinture, on observe d’ailleurs très vite qu’aucune œuvre n’est semblable à une autre et que, si elles en appellent toutes à l’application de la même forme, elles diffèrent par le format, la nature du support, la couleur, la lumière, l’espace, le rythme, etc. Aussi on ne peut que recommander au regardeur d’aller à la peinture de Viallat sans préjugé aucun. Il lui faut y aller avec le seul souci de voir la peinture et non de la prévoir. Il ne manquera pas alors d’être surpris, de la trouver comme il ne l’aurait jamais imaginé et il y prendra un pur et vrai plaisir tant cette œuvre relève, par-delà l’exigence d’une pratique, d’une délectation proprement absolue des matériaux. Viallat ou le plaisir de la peinture, le plaisir incarné."   Ph.P.

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 15:56

Di-Rosa-Richard---expo-Chateau-d-Olonne---invitation-1---0.jpg

 

Di-Rosa-Richard---expo-Chateau-d-Olonne---invitation-2---0.jpg

 

007.JPG

Vue de l'exposition

 

Dans la suite de certains de ses aînés comme Calder et Miro, l’art de Richard Di Rosa est une invitation à redécouvrir le monde, en toute simplicité, et se laisser aller à la surprise sans cesse renouvelée de sa beauté. Quelque chose d’une fraîcheur et d’une spontanéité est à l’œuvre dans ces sculptures qui renvoie le regardeur à l’apprentissage élémentaire de l’univers des formes. Tout en même temps, l’air de rien – et ce n’est pas le moindre des paradoxes -, Richard Di Rosa « part en guerre », comme l’a justement écrit Eric Halphen. « Contre le convenu, les fausses valeurs, le superficiel… » De plus, son art a ceci de sain qu’il fait œuvre de salubrité sémantique, visuelle et plastique.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 09:35

Combas.jpg

 

 

 

Première des quatre expositions de la saison 2012-2013, « COMBAS/KIJNO – via crucis, la peinture à quatre mains » s’inscrit dans le cadre de l’une des thématiques - à savoir ici, « Pièce unique » - sur lesquelles s’appuie depuis l’an passé la programmation de la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains. Le choix de cette exposition a été fait délibérément en écho à celle que consacre le Musée du Chablais à Maurice Denis et à la restauration qui a été entreprise de son chemin de croix à la basilique Saint-François de Sales.

C’est un tout autre chemin de croix qui sera présenté cet été à la Chapelle, celui qu’ont réalisé à quatre mains, en 2005, deux artistes de deux générations différentes : Robert Combas (né à Lyon en 1959) et Ladislas Kijno (né à Varsovie, Pologne, en 1921). Tandis que ce dernier est l’une des grandes figures d’un art abstrait matiériste des années 1960, le premier est la figure majeure du mouvement de la Figuration libre, apparu au début des années 1980. La découverte à la télévision de son aîné, invité d’une émission de télévision consacrée aux enfants, a déterminé Robert Combas à vouloir le rencontrer. De cette rencontre est née l’envie de réaliser une œuvre en commun et les deux artistes se sont accordés sur le thème du chemin de croix, travaillant tour à tour chacune des scènes. Quatorze stations, quatorze grandes toiles de 195 x 130 cm. : une façon d’affirmer la permanence d’un sujet et de  certifier la vivacité de la peinture à l’ordre du post-modernisme. Une rencontre au sommet de l’esprit, en quelque sorte.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 12:58

Un magnifique petit village perché dans la Drôme provençale,

un surprenant centre d'art contemporain

et une étonnante Annie Delay, magicienne des lieux...

 

Quelques 64 peintures et photographies...

 

A ne manquer sous aucun prétexte !!!

 

St-Restitut---expo-Coll.-PhP-Peintures---Photos---copie-2.jpeg 

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 07:28

... en binôme avec Annie Mollard-Desfour, lexicologue au CNRS.

 

Harfleur -

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:39

 

Chevalier-1.jpg

 

Chevalier-2.jpg

Duelle, la passion qui anime XC réside d’une part dans la question de l’art, de l’autre dans sa fascination pour la vitesse. C’est donc tout naturellement qu’il s’applique à l’exprimer en jouant sur les deux tableaux. Voire en les mêlant. En les convoquant l’un et l’autre dans le même espace et dans le même temps de sorte à les instruire dans l’accomplissement d’une œuvre.

Après avoir participé à un rallye, transformant le phénomène de la course automobile en un acte performatif, XC s’est mis en tête de « piloter une aquarelle » de son père. Le propos ne tient ni d’un coup de tête fantasque, ni d’un pari stupide, il procède d’une réflexion sur la peinture et ses rapports à la gestualité. En cela il est à mettre au compte d’une dialectique qui porte l’art contemporain dans cette façon qu’a énoncé voilà quarante ans le titre d’une exposition culte organisée à Bern par Harald Szeemann : « Quand les attitudes deviennent formes ».

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 12:38

A l'initiative de "Art [] Collector I Les collectioneurs invitent un artiste",

créé par Evelyne et Jacques Deret, 

en collaboration avec la galerie Odile Ouizeman,

l'exposition d'Iris Levasseur rassemble un ensemble de 6 tableaux et de 10 dessins, dont certains figurent dans des collections privées.

Un catalogue a été édité à l'occasion. 

 

Invitation-Art-Collector---Iris-Levasseur.jpg

 

Studio du Patio-Opéra,

5 rue Meyerbeer 75009 Paris,

de 12 h à 19h et sur rdv.

www.art-collector.fr

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 16:27

...dans le cadre de l'exposition monographique consacrée à l'artiste.

 

 

Opalka 1

 

Figure majeure d’une histoire de l’art contemporain, Roman Opalka a fait le choix depuis 1965 d’une posture radicale qui consiste à peindre l’ensemble des nombre entiers naturels suivant un protocole très rigoureux duquel il n’a jamais dérogé. Si la démarche de cet artiste relève d’un projet d’œuvre qui égale un projet de vie, elle est surtout à l’écho d’une réflexion sur le temps.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 16:20

... en binôme avec Annie Mollard-Desfours, lexicologue au CNRS.

 

Désolé d'avoir manqué de vous prévenir...! 

La prochaine sur "Le Vert", le mercredi 28 novembre...!

 

Pour le plaisir...

 

1---Gauguin-Paul---Le-Christ-jauine---1888-89.jpg

Paul Gauguin, Le Christ jaune, 1888

 

Situé entre le vert et l’orangé, le jaune est l’une des trois couleurs primaires. Il est le complément du violet. L’or, le soleil, la lumière…, le jaune est une couleur irradiante et aveuglante qui peut brûler les yeux s’il est intense. Associé à l’idée de joie et de bonheur, voire de bien-être, il renvoie à l’expression d’un idéal. Parce qu’il ouvre sur un espace pur et libre, le jaune est souvent employé pour exprimer une sorte de renaissance, quelque chose d’un renouveau. Du Greco à Francesco Clemente, en passant par Le Lorrain, Turner, Van Gogh, Gauguin, Rothko, Warhol, Viallat… ils ont tous employé les nuances du jaune pour dire leur vision du monde.

 

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