Dans le cadre de l'exposition de Valère Novarina,
pour le finissage de celle-ci,
et en forme d’inauguration du nouvel auditorium
du Pôle Culturel de la Visitation...
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= Chronique - Carnets de route - "Vivez, respirez FRAC !
= "Jacques Monory... je me souviens"
Je me souviens d’une lettre que Jacques Monory m’avait adressée, au début de l’année 1991, pour me remercier très chaleureusement d’un petit article que j’avais fait sur son exposition à la galerie Lelong.
Je me souviens de ma surprise réjouie à sa réception parce que, si j’avais suivi son travail depuis plusieurs années, je ne connaissais pas l’artiste et puis il n’était guère dans les habitudes du milieu de l’art de recevoir de telles missives.
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= "Claire Tabouret, un art requis par l'humain"
expositions à la Galerie Amine Rech, à Paris,
et à Boisgeloup, chez Picasso, à Gisors (27)
= Entretien exceptionnel avec Martial Raysse
jetant son regard sur quelques chef-d’œuvres
du musée du Louvre...
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1 = dans le catalogue de l'exposition "Supplément d'âme" de Jean-Luc Bari, à la Chapelle du Carmel, à Chalon-sur-Saône (71), octobre 2018.
Somme toute, la démarche de Jean-Luc Bari relève d’une posture duelle, celle d’une attention sensible au monde qui l’entoure et celle d’une irrésistible nécessité à vouloir le détourner. Pour le surprendre lui-même à sa propre réalité. Pour le faire basculer dans l’inattendu. Pour en décaler la perception. Non que l’artiste ne puisse se suffire du visible ou de son apparence, mais parce qu’il interroge leur pertinence, leur bien-fondé pour mieux les mettre en question. J’aime à penser que Jean-Luc Bari porte en lui une déception profonde, à savoir que la face si longtemps cachée de la lune n’était finalement pas si différente de celle observée depuis la terre.
Le regard que l’artiste pose sur tous les objets dont il se saisit pour en biaiser tant la nature que la fonction et nous en offrir à voir un autre aperçu ne me semble pas étranger, par ailleurs, à la façon dont certains écrivains jouent des mots, en toute liberté de leur sens commun. A leur instar, Bari organise toutes sortes de situations improbables qui confèrent à ces objets une dimension nouvelle, nous en proposent une autre lecture, nous obligent à les penser à l’encontre des canons et conventions qui les déterminent originellement. Jean-Luc Bari les charge tantôt d’un supplément d’âme, tantôt d’une plus-value ludique, tantôt d’une inquiétante étrangeté.
A ce jeu, il constitue une œuvre qui ne manque jamais d’interpeller le regard, qui le déroute souvent, qui l’émerveille parfois. Quelque chose de sain y est à l’œuvre qui fait écho à la formule de Louise Bourgeois affirmant : « Art is a guaranty of sanity » et dont la qualité première est de faire œuvre de salubrité sémantique. Comme on parle du sens des mots, l’art de Bari est requis par le sens des objets. Intitulée Hypothétiques sculptures, la série de dessins qu’il a réalisés au cours des presque vingt dernières années en dit long de la possibilité de leur réalité. Bien plus qu’un réservoir d’images, c’est un véritable manifeste, fruit de ce brainstorming incessant qui conduit l’artiste à générer tout un monde d’idées, lesquelles sont autant de manières de dire l’indicible du monde.
2 = entretien dans l'ouvrage "Du Monastère au Pôle Culturel de la Visitation", publié à l'occasion de l'inauguration des travaux de réhabilitation de l'édifice et à propos de l'action menée depuis 9 ans à la Chapelle de la Visitation, lieu dédié à l'art contemporain.
UNIVERSITE TOUS AGES de VANNES et sa REGION
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Conférence ouverte à tous