Le blog de Philippe Piguet

La Fondation Claudine et Jean-Marc Salomon pour l'art contemporain est heureuse d'annoncer la venue d'Elodie Lesourd pour un ARTTALK le 12 mai animé par Philippe Piguet au sein de l'exposition en cours à La FabriC. 

Jeudi 12 mai 2022 à 19h

Rencontre et discussion avec l'artiste sur sa démarche artistique et sa pratique plastique, animée par Philippe Piguet.

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" Puisant nombre de mes références dans l’histoire de l’art, il s’agit moins de déconstruire le passé,  que de l’utiliser afin de se situer dans un présent. Le référent historique se trouve dès lors, par la musique, recontextualisé. Et le signe issu de la culture populaire trouve, par cette pratique post-moderne de l’utilisation du référent, une nouvelle incarnation. Recycler des concepts issus de l’histoire de l’art permet, dans ce télescopage, de déployer une réflexion analytique. Ce cross-over entre high & low culture légitimise la rencontre aussi improbable entre C.D. Friedrich et le Black Metal que celle de Sol Lewitt avec le rock."

Elodie Lesourd, extrait de entretien par Gwilherm Perthuis, revue Hippocampe n°4, 2010.

© Elodie Lesourd, Those Things You Thought Unreal, 2021, (courtesy D.Kasper)

acrylique sur MDF - 97,4 x 65 cm

Elodie Lesourd

"Are You Shivering?"

Exposition jusqu'au 17 septembre 2022

 A propos de l'artiste :

Née à Saint-Germain-en-Laye en 1978, vit et travaille à Paris.

Après avoir obtenu un DNSEP à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon en 2004, Elodie Lesourd suit le post-diplôme de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes en 2005.

L’approche conceptuelle d’Elodie Lesourd utilise la musique comme voie d’accès à des questionnements ontologiques et esthétiques convoquant, entre autres, la sociologie, la philosophie, ou la culture populaire. Bien que partition d’un même morceau, son travail se joue sur un rythme en deux temps. Le premier, dit hyperrockaliste, plus immédiat et séduisant en apparence, côtoie un second ensemble protéiforme tendant vers l’abstraction ; tous deux révèlent, semblablement, les enjeux d’une pratique codée. Par ailleurs, l’artiste engage également depuis 2005, en parallèle à sa production plastique, un travail sonore s’incarnant le plus souvent en concerts-performances.

L’exposition propose d’explorer différents aspects du travail plastique en s’articulant sur une voie commune, celle de la saisie de l’éphémère. Avec la musique comme référence constante, Elodie Lesourd nous amène à nous questionner sur le caractère indépassable de la mort (métaphorique ou réelle) et sur l’insaisissable fuite du temps. La dialectique poétique - exprimée ici dans un élan romantique et conceptuel - invite à une lecture multiple des sujets convoqués par l’artiste, d’où surgissent les émotions malgré l’épuration recherchée.

©Elodie Lesourd - vue de l'exposition "Are You Shivering?" - La FabriC - Fondation Salomon

Où ?

La FabriC - Espace d'exposition de la Fondation Salomon

34 avenue de Loverchy 74000 Annecy

> GoogleMap

Comment ?

A pied : à 10min. de la Gare et de la Place Ste Claire

Bus : arrêt Croix Rouge - Ligne 4

Voiture : stationnement libre à proximité

Contacts ?

Téléphone : +33 (0)4 50 02 87 52

Email : inscription@fondation-salomon.com

VISITER L'EXPOSITION

Participation 3€
Gratuit étudiants -25ans, Amis de la Fondation

Visite libre du mercredi au samedi de 14h à 18h

Visite commentée sur inscription
à 15h du mercredi au vendredi
à 14h30 et 16h30 le samedi

Prise de rendez-vous pour les visites commentées via la plateforme weezevent
> Sélectionnez l'horaire puis laissez-vous guider.

> Vous recevrez par mail votre confirmation de rendez-vous à présenter lors de votre arrivée à La FabriC.

/!\ Fermeture exceptionnelle

jeudi 19 mai, vendredi 20 mai et samedi 21 mai 2022

La FabriC
34 avenue de Loverchy - 74000 Annecy

 

Jeudi 3 février 2022 à 19h

Rencontre et discussion avec l'artiste sur sa démarche artistique et sa pratique plastique, animée par Philippe Piguet.

Cette entrevue sera ensuite disponible sur notre chaine YouTube.

"Myriam Mechita cultive le non-dit, le supposé, la syncope. Elle fait volontiers usage de matériaux souvent clinquants, tels perles, paillettes, broderies et autres éléments de parure qui participent à perturber le regard et à brouiller les pistes entre apparence et profondeur. Quelque chose d’une mélancolie exubérante associée à l’idée d’un théâtre de la cruauté faisant la part belle à la décapitation, à l’amputation et au meurtre prévaut chez elle contre toute autre considération. Entre fable et métaphysique. "

Philippe Piguet, L'ŒIL n°654, 2013