L'Art Américain, 1950/2000 - 2de partie
"Art minimal, art conceptuel et land art : le construit, le verbe et la nature"
Dans un second temps, l’art américain développe tout un faisceau d’avant-gardes très diverses qui reposent tour à tour sur le construit et le sériel – art minimal -, sur le verbe et l’énoncé – art conceptuel –, enfin sur l’environnement et la nature – land art -, essaimant partout en Europe, voire dans le monde et s’imposant comme modèles.
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Deuxième de la saison 2016-2017, l’exposition que consacre la ville de Thonon-les-Bains à Guy Oberson, à la Galerie de l’Etrave, poursuit le travail d’investigation sur « le dessin dans tous ses états ». Pour ce qu’il trouve son origine dans celui de dessein et quels que soient les matériaux employés, le dessin est à la source de toute intention d’œuvre. Longtemps tenu en marge, il s’est imposé depuis plusieurs années comme un mode d’expression à part entière. L’idée est donc de mettre en valeur ce qu’il en est de sa pratique dans le champ des arts plastiques au-delà d’une définition restreinte du mot.
Originaire de Suisse, né en 1960 à Billens, dans le canton de Fribourg, Guy Oberson vit et travaille à Lentigny et à Paris. A première vue, les dessins de cet artiste se donnent à voir dans un brouillage informe qui n’en rend pas toujours évidente la lecture. Qu’il prenne pour sujet une figure humaine ou un paysage de montagnes, qu’il travaille de mémoire ou à partir de photographies, l’image qu’il met à jour procède d’une présence enfouie. Ce n’est pas la copie du modèle retenu qui l’intéresse, c’est sa comparution. La pierre noire est son médium de prédilection, elle lui permet un effet de déréalisation de son sujet qui, tout en perdant du poids, gagne en substance. D’autant que Guy Oberson développe volontiers son travail sur de grands formats, le déclinant sur le mode du diptyque ou du triptyque participant ainsi à en excéder l’ampleur. Outre différents dessins indépendants de figures et de paysages, Guy Oberson a réalisé spécialement pour cette exposition tout un ensemble de petits formats, installés à saturation à l’intérieur d’une structure totalement occulte que le visiteur sera invité à découvrir à la lampe torche ; les fils les reliant étant recouverts de peinture phosphorescente, il lui faudra aussi composer avec le phénomène de rémanence lumineuse. L’art de Guy Oberson est requis par la mémoire.
LES ATELIERS du PLESSIX-MADEUC Résidences d'artistes
Mardi 29 novembre 2016 à 20 h 30 , à l'Abbaye de Léhon - entrée libre
Entretien avec Gérard Fromanger animé par Philippe Piguet
Gérard Fromanger, peindre et être au monde
Gérard Fromanger utilise l’appareil photographique pour créer des images sans point de vue délibéré, sans cadrage privilégié, "images prélevées comme une pellicule sur le mouvement anonyme de ce qui se passe", écrit à son propos Michel Foucault. Entre 1974 et 2015, une trentaine de rétrospectives lui ont été consacrées dans le monde, dont la dernière au printemps, au Centre Pompidou, a parfaitement rendu compte du dualisme qui fonde son art : passion peinture et être au monde.
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Les Ateliers du Plessix-Madeuc
11, Le Plessix-Madeuc
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